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LiveTweet : Annonces de la Ministre du travail – 4 juin 2020

Les opinions contenues dans cet article ne reflètent pas la pensée de Mode d'Emploi, mais uniquement celle de l'auteur.

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Apprentissage, assurance chômage, activité partielle longue durée, voici les thématiques abordées par la Ministre du Travail a l’issue de la réunion entre le Gouvernement et les partenaires sociaux jeudi 4 juin 2020

A la sortie de la réunion avec les partenaires sociaux, @murielpenicaud annonce, sur l’#apprentissage, »qu’il faut conserver la dynamique ». « Le coût d’un apprenti pour l’entreprise sera donc quasi nul, la première année pour toutes les embauches entre juillet 2020 et février 2021 »

Cela représente 5000€ par an pour un jeune de moins de 18 ans et 8000€ pour un jeune entre 18 et 30 ans, du CAP à la licence pro.
L’aide sera sans condition pour les entreprises de -250 salariés, avec un engagement de 5% d’apprentis au delà

Les apprentis bénéficieront d’une forte « mobilisation territoriale » (suspens…) et les CFA bénéficieront d’une aide à l’équipement informatique et numérique.
Les jeunes sans entreprise pourront commencer en CFA durant 6 mois et être aidés dans leur recherche d’entreprise.

.@emmanuelmacron a indiqué que le gouvernement était prêt à revoir la réforme de l’assurance chômage « à l’aune du contexte actuel » : certains points de la réforme ne seraient « pas applicables dans une date rapide ». Des décisions seront prises d’ici l’été

Sur l’activité partielle, « nous entrons dans une autre phase de crise qui sera plus longue, plus profonde », une phase de « résilience où il va falloir tenir pour pouvoir repartir ». Un dispositif spécifique d’activité partielle pourra être mise en place par accord collectif

Le dispositif donnera lieu à une indemnisation spécifique, en contrepartie du maintien dans l’emploi. La condition : le dialogue social. Les conditions seront définies d’ici 15 jours, les concertations commencent lundi.

Pour la ministre, il faut également favoriser l’accès des jeunes à l’emploi sinon « ils risquent d’être toujours les derniers embauchés dans un contexte de crise » : « il faut qu’il y ait une réponse qui leur permette de se projeter dans l’avenir »

Sur la formation, « il faut permettre à chacun d’utiliser cette période pour développer ses compétences » : numériques, écologiques, d’aide aux personnes,… et de « tous les secteurs qui sont amenés à se développer ». Une discussion va avoir lieu sur l’évolution du PIC, du CPF,…

La régulation du travail détaché est un sujet également pour le gouvernement : son « importance en France interroge » à l’heure où « le chômage reprend alors que nous étions sur une pente extrêmement positive, une baisse forte »

Les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants font partie des sujets qui seront évoqués à la fois sous l’angle économique, mais également sous l’angle de l’emploi et de la compétence.
RDV dans 15 jours annonce @murielpenicaud, date à laquelle une réunion aura lieu

.@brunoLeMaire prend la suite : un plan de 40 Mds € supplémentaires de soutien aux secteurs les plus menacés pour éviter que des « pans entiers de notre industrie soient fragilisés ». Sont compris les plans au tourisme / culture (18mds) et à l’automobile (8mds)…

D’autres plans vont être rapidement présentés pour l’aéronautique, la tech, les startups mais aussi les artisans commerçants et indépendants.

Durant les Q/R, les ministres sont interrogés sur les accords de performances collectives (APC). Pour Muriel Penicaud, « ils ont été définis par les ordonnances travail de 2017. Avant, les différents types d’accord étaient très compliqués et n’étaient jamais mis en oeuvre ».

« Le but est de permettre à tt moment, à condition du dialogue social » de répondre à la question « comment on se sort d’une passe difficile ? Une baisse de temps de travail, une augmentation d’activité… mais il y a toujours une contrepartie qui doit être le maintien ds l’emploi »

« La clé, c’est donc le dialogue social. Il faut que cela soit un accord majoritaire », une « précaution pour que cela soit du gagnant-gagnant ».
Dans le cas de Ryanair, « on est dans le cas d’un chantage à l’emploi, plutôt que d’une construction commune » indique Muriel Pénicaud

La journaliste insiste demande si le gouvernement incite les entreprises à recourir ou non aux APC, y compris en baissant les salaires : « ni l’un, ni l’autre, les dispositifs sont à utiliser si on en a besoin. » répond la ministre, indiquant qu’il n’y a pas de consigne nationale

Retrouvez le LiveTweet de l’audition de Muriel Pénicaud par la mission d’information Covid à l’Assemblée Nationale du 22 avril 2020 ici


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