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Emploi, Travail, Formation : Panorama des propositions pour 2022

Les opinions contenues dans cet article ne reflètent pas la pensée de Mode d'Emploi, mais uniquement celle de l'auteur.

Publié le par Arthur, Camille & Lorène

Avertissements :

Mode d’emploi est un collectif de passionnés qui alimentent le site sur le temps libre, à ce titre nous ne sommes pas à l’abri d’une mise à jour tardive (suite à des déclarations d’un candidat ou d’un influenceur), ou d’une reformulation malheureuse dans le tableau de synthèse au début de l’article (une synthèse étant par définition insatisfaisante).

Le cas échéant, n’hésitez pas à nous le signaler via le formulaire disponible ici.

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À la date où nous écrivons ces lignes, moins de 70 jours nous séparent de l’élection présidentielle, et force est de constater que les questions liées à l’Emploi, au Travail, au Dialogue social et à la Formation professionnelle n’est pas ou peu abordée par les nombreux candidats lors des différents débats, interviews ou meetings.

Si ces absences peuvent être compréhensibles dans un environnement médiatique qui donne la prime à la petite phrase et à la polémique Ibizienne, cela n’en reste pas moins regrettable, d’autant plus que ces thématiques qui sont particulièrement structurantes sont au cœur des programmes de moult candidats.  

À Mode d’emploi nous pensons qu’une campagne présidentielle est le moment idoine pour présenter un projet global et structurant pour l’avenir du pays, ce qui impose, comme l’appelait de ses vœux un ancien Premier ministre, de se « départir de l’acidité de l’immédiateté des polémiques incessantes des petites phrases qui pourrissent le débat public et qui nous interdisent (…) de penser une stratégie pour la France ».

À ce titre, nous avons décidé d’exposer ici l’ensemble des programmes des candidats sur les thématiques qui sont le cœur de nos passions à savoir le Travail, l’Emploi, la Formation professionnelle & le dialogue social.

Pour ce faire, nous nous sommes inspirés de ce qui avait été fait en 2017 par la revue Liaison sociale (disponible ici).

Toutefois, nous avons estimé que se concentrer uniquement sur les programmes des candidats nous priverait des réflexions et des proposions qui sont portées par ce que nous appelons « les influenceurs » (think tanks, organisations professionnelles et syndicales, ou anciens hommes politiques / conseillers).

Comme ces propositions / réflexions sont souvent structurantes dans la construction des programmes des candidats, il nous semble également essentiel de les présenter ici.

Les programmes seront ajoutés & actualisés au fil de l’eau.

-> Dernière MAJ le 20/03/22


Tableau de synthèse des programmes

Les programmes complets se trouvent dans la suite de l’article.

Les synthèses sont un condenser des grandes idées structurantes de chaque programme, elles n’ont naturellement pas vocation à présenter l’ensemble du programme du candidat ou de l’influenceur.

Les candidats

  • Eric Zemmour
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Défiscaliser la participation
et la rendre obligatoire dans les entreprises de plus de 11 salariés
 
Baisser la CSG sur les salaires des travailleurs modestes
 
Étendre le remboursement transport aux frais de carburants

Exonérer totalement d’impôts et de « charges » les heures supplémentaires
Création d’un index seniorRelever l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans
  • Yannick Jadot 
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Réduire les écarts de salaire et augmenter le SMIC
 
Rétablir et consolider le Compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P)
 
Donner à la prévention une place centrale dans la santé au travail
 
Supprimer le plafonnement de l’indemnité prud’homale
Revaloriser le salaire des agents publics
Reconnaître la présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes
 
Reprendre la dynamique de baisse du temps de travail par la mise en place d’un Compte personnel de temps indemnisé utilisable tout au long de la vie active.

création d’un « revenu citoyen » à 920 euros, qui ne laissera personne sous le seuil de pauvreté accessible dés 18 ans
Valoriser l’apprentissage Reconnaître la dépression et le burn-out, comme maladie professionnelleRedéfinir avec les partenaires sociaux la hiérarchie des normes, et l’articulation entre la loi et les accords interprofessionnels.
 
Donner aux salariés la possibilité de soutenir le syndicat de leur choix avec un chèque syndical
 
Rétablir une instance représentative du personnel dédiée à la santé au travail dans les entreprises
 
Obliger à ce que la moitié des membres des Conseils d’administration ou de surveillance des grandes entreprises soient des représentants des salariés

lancer une grande négociation sur le temps de travail
  • Valérie Pécresse
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Augmenter les salaires de 10% jusqu’à 2,2 SMIC
 
Faire que 10% du capital des entreprises cotées soit détenu par les salariés
 
Instaurer la participation obligatoire dans les entreprises de plus de 10 salariés
 
Supprimer les 35h
 
Convertir les RTT en salaire en illimité
Créer un revenu du « Jeune Actif » de 670 euros contre une formation certifiante dans les secteurs en tension

Libéraliser le marché du travail pour faciliter la poursuite/reprise d’emploi des seniors
Confier à la région la gestion de la formation professionnelle
 
Supprimer France Compétences et privatiser la certification
 
Réduire les cotisations sociales des entreprises formant leurs salariés elles-mêmes
 
Exonérer totalement de charges patronales les entreprises de moins de 10 salariés qui embauchent des apprentis
Rendre dégressive les allocations chômage après 6 mois pour les moins de 50 ans et gagnant plus de 2,2 SMIC

Relever l’âge de départ à la retraite à 65 ans

Revaloriser les pensions des conjoints collaborateurs
Inaugurer une Conférence salariale tripartite

Inviter les partenaires sociaux à négocier sur la réforme de l’assurance chômage, le temps de travail, les retraites et les contributions des entreprises
  • Marine Le Pen
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
permettre une augmentation des salaire de 10% en supprimant les cotisations et contribution sociales patronales sur cette augmentationAssurer la priorité nationale d’accès à l’emploi.Créer un chèque-formation mensuel de 200 à 300€ pour les apprentis, les alternants et leurs employeurs.         Retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans et qui ont 40 annuités

Réindexer les retraites sur l’inflation pour un pouvoir d’achat respectueux d’une vie de travail.

Réserver les aides sociales aux Français, et conditionner à 5 années de travail en France l’accès aux prestations de solidarité.

Revaloriser le minimum vieillesse à 1 000 € par mois et augmenter les petites retraites.

Refuser tout allongement de l’âge de départ à la retraite.
  • Fabien Roussel
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Abroger la Loi El Khomri et les ordonnances Macron de 2017

Augmentation du Smic pour atteindre rapidement 1 500 euros net par mois (soit 1923 euros brut)

Passer à la semaine de travail à 32 heures, sans diminution de salaires
Suspension de tous les plans sociaux et les licenciements en cours

Création d’un nouveau service public unifié de l’emploi et de la formation professionnelle

Déplafonner et augmenter le montant des abondements du CPF

Une rémunération minimum au smic sera garantie aux alternant·e·s
Rétablir la retraite à 60 ans, à taux plein

Ouvrir le RSA aux moins de 25 ans
Rétablir la primauté de l’accord de branche sur l’accord d’entreprise

Mise en place de conférences permanentes pour l’emploi, la formation, la transformation écologique des productions

  • Anne Hidalgo
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
revalorisation du SMIC de 15 %

Inciter à la réduction du temps de travail sans toucher à la durée légale du travail
Mise en place d’un compte épargne temps universel

Donner aux travailleurs des plateformes les droits des salariés
Faire des périodes de chômage un temps d’activité au service du projet professionnelannuler la reforme de l’Assurance chômage

Mise en place d’une Assurance chômage universelle

Reformer la pénibilité

plafonner l’age de départ à la retraite à 62 ans
Mise en place par la négociation d’un système d’œuvres sociales et culturelles mutualisées pour les petites entreprises

Convoquer une conférence sur les salaires avec les organisations patronales et syndicales
  • Jean‑Luc Mélenchon
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Hausse du SMIC à 1400 € net et encadrement des salaires

Baisse du temps de travail et passer aux 32 heures dans les métiers pénibles ou de nuit

Abroger les ordonnances Pénicaud et la Loi El Khomri

Généraliser une sixième semaine de congés payés

Lutter contre le temps partiel contraint et les contrats precaires
Généralisation du programme « Territoires zéro chômeur longue durée »

Requalifier les travailleurs des plateformes numériques en salarié

Encadrer la sous traitance

Développer l’économie sociale et solidaire et des coopératives

Revalorisation des métiers pénibles et déconsidérés
Garantir le maintien du revenu en cas de reconversion ou de formation

Donner à chaque salarié le droit à 36 heures de formation par an librement utilisable dans le domaine de son choix
annuler la reforme de l’Assurance chômage de 2019

Rétablir la retraite à 60 ans après quarante années de cotisation

Prendre en compte le revenu de solidarité active (RSA) pour valider des trimestres en vue de la retraite
Convoquer une conférence nationale sur le partage du temps de travail et l’impact du progrès technologique

Rétablissement des CHSCT

Accorder aux comités d’entreprise un droit de veto suspensif sur les plans de licenciements et de nouveaux droits de contrôle sur les finances de leur entreprise

Augmenter la représentation des salariés dans les instances de décision des grandes entreprises à au moins un tiers et inclure d’autres parties prenantes comme les associations environnementales ou de consommateurs
  • Emmanuel Macron
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Tripler le plafond de la « prime Macron »

Rendre obligatoire dans les entreprises qui versent des dividendes, les dispositifs de partage des profits

Reformer le Code du travail pour donner de la visibilité aux employeurs et aux salariés
Création d’un compte épargne temps universel portable et monétisable

Fusionner l’ensemble des acteurs du service public de l’emploi dans une seule instance régionale dénommée « France Travail »

Lutter contre le chômage des seniors
Former 1 million de personnes aux métiers d’avenir

Prolonger la réforme de la formation professionnelle
Augmenter la pension minimale à taux plein à 1100 euros par mois

Augmenter de maniéré progressive de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans et en supprimant les principaux régimes spéciaux

Mise en place de la « solidarité à la source » pour réformer, simplifier et automatiser les minima sociaux.

Assortir le bénéfice du RSA d’une contrepartie de consacrer 15 à 20 heures par semaine pour une activité permettant d’aller vers l’insertion professionnelle

Mise en place d’une assurance chômage conjoncturelle
Simplifier et déconcentrer d’avantage le dialogue social
  • Jean Lassalle
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Revaloriser le SMIC à 1 400 euros net

Réaliser un audit du droit du travail pour simplifier les règles
Valoriser l’alternance et les filières professionnellesMaintenir la retraite par répartition

Établir l’âge de la retraite en fonction des annuités de cotisation

Création du RSA jeune sur critères de revenus et/ou sous condition de formation
Reconnaître aux retraités la qualité et le statut de troisième partenaire social officiel
  • Nicolas Dupont-Aignan
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
augmenter les salaires de 8% pour tous les salariés jusqu’à 3 SMIC via la réduction des cotisations salariale

favoriser la participation et la cogestion

Création d’un contrat de travail universel pour les jeunes et les chômeurs de longue durée
Abroger la directive dite « travailleurs détachés »

Réindexer les pensions de retraite et les salaires des fonctionnaires sur l’inflation
Mettre en valeur les entreprises qui font l’effort de former des apprentis

Permettre d’adapter la durée et les horaires de travail des apprentis mineurs à l’horaire de travail de l’entreprise

Cibler les formations sur ceux qui en ont vraiment besoin
Imposer pour toute personne au RSA en état de travailler une journée de mission d’intérêt général par semaine pour la collectivité

Les « influenceurs »

  • Jacques Attali & Julie Martinez
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Accorder un droit provisoire de travail à tout étranger non encore régulariséCréer   un   revenu   unique d’insertion    qui remplace les minima sociaux
 
Généraliser la méthode « zéro chômeur longue durée »
 
Mise en place d’un code de l’activité professionnelle
et création du compte unique citoyen pour repenser le cadre de l’activité et en finir avec la société de statut
 
Repenser la gestion du temps via un compte épargne temps universel
Favoriser l’apprentissage
 
Création d’un « assurance compétence » et développer la formation continue à l’université
Reforme des retraite dés 2023 pour Atteindre l’équilibre financier en 2030.Mise en place d’un « Grenelle des bas salaires » avec les partenaires sociaux
 
Ouvrir le bénéfice du dialogue social à l’ensemble des actifs et organiser les élections professionnelles unique par et pour tous les actifs, le même jour pour tous le actifs.
 
Revenir sur l’effet erga omnes des conventions et accords collectifs et ouvrir la négociation et le bénéfice des accords de branche à l’ensemble des actifs
  • Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Inciter le développement du télétravail partiel et volontaire comme outil de QVTCréation d’un droit universel à la transition à travers la mise en place d’un compte personnel d’activité
 
Mettre en place une garantie d’emploi pour les personnes éloignées de l’emploi
 
Réviser la réforme de l’assurance chômage
 
Mettre en place un revenu universel en regroupant les aides sociales
Accompagner la transition écologique des entreprises et à la numérisation des activités via la formation et développer les transitions professionnellesMettre en place un système universel de retraite, avec une harmonisation des règles pour tous les régimes et une « règle d’or » pluriannuelle garantissant l’équilibre financier du système.Développer la présence des représentants des salariés dans les conseils d’administration.
 
Développer le paritarisme dans les branches professionnelles et les entreprises
 
Redéfinir les critères de mesure de la représentativité patronale
 
 Intégrer les organisations multiprofessionnelle
Dans les instances de l’AGFPN, dans les organismes tripartites et paritaire sur le plan national et territorial ainsi que dans l’ensemble des concertations avec l’Etat et dans les négociations nationales des accords nationaux interprofessionnels
  • UIMM / La fabrique de l’avenir
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Confier la coordination des acteurs publics de l’emploi (y compris Pôle emploi) aux régions

Faciliter, sécuriser et simplifier les transitions professionnelles à froid en ne retenant que deux dispositifs, tous les deux gérés par les Opco : Pro-A & le congé de mobilité

Conforter la réforme de l’Assurance chômage
Renforcer le paritarisme et la place des branches professionnelles dans la gouvernance de France compétences, ainsi que dans les instances de l’enseignement supérieur

Fusionner le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation en un contrat d’alternance unique, éligible à tout public et sans limite d’âge

Plafonner annuellement le financement du CPF, et le limiter aux seules formations permettant l’acquisition de compétences professionnelles utiles sur le marché du travail
Réformer l’organisation et le financement de la protection sociale pour avoir un régime à deux étage, un socle universel financé par l’impôt, complété par des assurances financées par des cotisations

Créer un nouveau régime de la santé au travail confié aux partenaires sociaux

Relever de 62 à 65 ans l’âge légal de départ à la retraite d’ici à 2035

Remise à plat de tous les dispositifs de départs anticipés, ainsi que des mesures pour favoriser l’emploi des seniors.
  • Les Républicains
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale

Augmenter de la rémunération nette des salariés et des travailleurs indépendants par la diminution de la CSG

Instaurer une donation de 15% à titre gratuit du capital des entreprises aux salariés

Allonger de 6 mois la protection contre le licenciement des femmes après la naissance et créer des sanctions dissuasives pour les entreprises qui pratiquent la placardisation ou licencient des femmes du fait de leur maternité.
Créer des unités de Pôle emploi dédiées au recrutement des travailleurs expérimentés

Création d’une « allocation sociale unique » plafonnée à 75% du SMIC (hors handicap et politique familiale) conditionnée à une mission d’intérêt général ou un projet professionnel combinant formation et activité d’insertion.

Créer un contrat jeune pris en charge totalement par l’Etat puis exonération totale de cotisations pendant 2 ans si embauche en CDI

Renforcer l’attractivité du cumul emploi-retraite en supprimant le plafond de 20 000 euros
Développer l’apprentissage par une exonération totale des charges patronales
Confier aux régions la gestion de la formation professionnelle
Allonger l’âge de départ en retraite, rapprocher les retraites du privé et du public.

Réformer les retraites en augmentant l’âge légal départ à 65 ans, la fin des régimes spéciaux, la revalorisation des retraites agricoles et des pensions de conjoints exploitants, garantie des pensions de réversion, validation d’un trimestre pour 10 ans de poste à responsabilité dans une association
Organiser un référendum d’entreprise sur le temps de travail
  • Engageons-nous / Les Engagé.e.s
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialdialogue social
Lutter contre le travail non déclaré
 
Mise en place d’un droit d’alerte lié au travail
Créer un droit de l’activité professionnelle
 
Ouvrir l’Assurance chômage aux élus
 
Mise en place d’un système de Bonus-Malus des entreprises pour les licenciements et le recours au travail intérimaire
Mise en place d’un droit à la reconversion
 
Création d’une obligation de formation « qualifiante » des salariés tous les trois ans
Instaurer un droit universel à la sécurité socialeRenforcer la représentation des salariés dans les Conseil d’Administration des entreprises de plus de 250 salariés, avec parité
  • Parti communiste français
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialdialogue social
Augmenter le smic de 20 % immédiatement

impulser une augmentation générale des salaires et des pensions

Nouvelle étape de la réduction du temps de travail, pour arriver aux 32 heures
Relocaliser les emplois

Investir dans les emplois durables via un taux de crédit réduit
Investir dans la formation via un taux de crédit réduitSupprimer définitivement la réforme de l’assurance chômage

Revalorisation des pensions de retraite et minimas sociaux

Ouvrir le RSA aux moins de 25 ans

Bonus/malus sur les contributions patronales pour sanctionner les entreprises qui délocalisent

Rétablir les CHSCT

Protéger et renforcer les droits des représentants du personnel

Réunir un Grenelle de la sécurisation de l’emploi, de la formation, des revenus, et pour la transformation écologique et sociale du pays
  • Pacte du pouvoir de vivre
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialdialogue social
Encadrer les écarts entre les plus hautes et les plus basses rémunérations et plafonner les rémunérations des dirigeants d’entreprise

Lutter contre les contrats courts et le temps partiel subi
Mise en place une banque des temps

Création d’un revenu minimum garanti
Revaloriser les minima sociaux

Garantir l’accès et l’effectivité de nos droits en luttant contre le non-recours

Assurer une garantie d’emploi contre le chômage de longue durée
Revaloriser les bas salaires dans les grilles de classification des branches
  • La république en marche
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialdialogue social
Généralisation de la participation et de l’intéressement à toutes les entreprises

Mettre en place un Droit au temps

Faciliter le versement d’actions gratuites aux salariés
Encourager le travail à distance

Soutien massif de l’emploi des jeunes

Prise d’engagements sociaux et environnementaux (ESG) ambitieux
Former massivement aux métiers de la transition écologique et numériqueÉlargir les critères d’accès à l’assurance chômage des indépendantsCréer un cadre permettant aux travailleurs des plateformes de voir leurs intérêts représentés et leurs droits sociaux renforcés.
  • Gaspard Koenig
TravailEmploiFormation professionnelleProtection socialeDialogue sociale
Élaborer des contrats de travail types équilibrés et intelligible

Refonte à droit constant du Code du Travail, complété par les dispositions des conventions collectives de travail

Redéfinition du rôle du juge
Mise en place d’un « socle citoyen » universel distribué chaque mois à chaque résident fiscal adulte sans contrepartie

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Les programmes complets des candidats

Eric Zemmour

Sur le travail :

  • Baisser la CSG sur les salaires des travailleurs modestes (public et privé), jusqu’au salaire médian, afin que ceux qui touchent le SMIC bénéficient d’un 13ème mois en plus. Financer cette mesure par la suppression des aides sociales non contributives pour les étrangers hors UE.
  • Défiscaliser la participation pour les salariés (IR, CSG, CRDS, même quand elle n’est pas bloquée sur un compte d’épargne salariale) et les employeurs (forfait social), et la rendre obligatoire dans les entreprises de plus de 11 salariés (au lieu de 50 aujourd’hui).
  • Faire rembourser par les entreprises 50 % des frais de carburants de leurs salariés pour leur trajet domicile-travail, sur le modèle de ce qui existe déjà pour les transports en commun. Cette mesure bénéficiera aux salariés de la France périphérique qui ne bénéficient généralement pas de solution adaptée de transports en commun.
  • Exonérer totalement d’impôts et de « charges » les heures supplémentaires

Sur la protection sociale :

  • Relever l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, en accompagnant cette réforme de la mise en place d’un index senior (sur le modèle de l’index égalité hommes/femmes), afin de sanctionner les entreprises qui se séparent de leurs salariés de plus de 50/55 ans.

source : https://programme.zemmour2022.fr/

Yannick Jadot

Sur le travail :

  • Réduire les écarts de salaire : toute rémunération supérieure à 20 fois le SMIC ne pourra plus être considérée comme une charge déductible du calcul de l’impôt sur les sociétés
  • Augmenter le SMIC de 125 € net dès l’été 2022 et le porter à 1 500 € net d’ici à la fin du quinquennat
  • Rétablir et consolider le Compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) : rétablir les facteurs de pénibilité supprimés en 2017 (charges lourdes, postures pénibles, vibrations, et exposition aux produits chimiques), le simplifier et renforcer les droits qu’il ouvre en matière de reconversion, et d’accès au temps partiel et à la retraite anticipée.
  • Mettre en place un plan spécifique de prévention et de limitation pour le travail de nuit
  • Renforcer les moyens de l’inspection du travail en recrutant 1 000 nouveaux agent.e.s, en préservant leur capacité d’initiative et en accroissant leur pouvoir de sanction
  • Donner à la prévention une place centrale dans la santé au travail en accordant la même indépendance professionnelle aux intervenant.e.s en prévention des risques professionnels (ergonomes, infirmier.e.s du travail, psychologues du travail, toxicologues…) qu’aux médecins du travail
  • Supprimer le plafonnement de l’indemnité prud’homale en cas de licenciement fautif mis en place par Emmanuel Macron et renforcer les moyens dans les Conseils de prud’homme
  • Généraliser l’obligation de transparence sur les écarts de rémunération et la rémunération des dirigeant.e.s
  • Dégeler le point d’indice des fonctionnaires
  • Mettre en œuvre un plan de dé précarisation et de titularisation des contractuel.le.s dans la fonction publique
  • réduire le temps de travail via une grande négociation nationale

Sur la protection sociale :

  • Reconnaître la dépression et le burn-out, comme maladie professionnelle
  • Améliorer la prise en charge des accidents du travail et des maladies professionnelles, notamment leur indemnisation et la préservation de l’emploi des personnes concernées

Sur le dialogue social :

  • Instaurer une gestion paritaire de la santé au travail en entreprise
  • Rétablir une instance représentative du personnel dédiée à la santé au travail dans les entreprises, dotée de moyens renforcés et de pouvoir d’opposition à des projets de transformation ou de réorganisation susceptibles d’affecter gravement la santé des salarié.e.s
  • S’inspirer du modèle allemand, pour obliger à ce que la moitié des membres des Conseils d’administration ou de surveillance des grandes entreprises soient des représentant.e.s des salarié.e.s (1/3 pour les entreprises de 500 à 2 000 employé.e.s).
  • Favoriser le dialogue social en donnant aux salarié.e.s la possibilité de soutenir le syndicat de leur choix avec un chèque  syndical
  • Établir un nouveau droit à la délibération sur la qualité du travail en entreprise comme dans les collectivités territoriales ou les structures de santé
  • Abaisser le seuil de 50 à 11 salarié.e.s pour les attributions d’information et de consultation du Comité social et économique (CSE)
  • Afin de revenir sur les mesures prises par Emmanuel Macron dans le but de réduire le rôle de la négociation sociale, nous engagerons une concertation avec les partenaires sociaux pour redéfinir la hiérarchie des normes, réduire le nombre des branches professionnelles et préciser l’articulation entre la loi et les accords interprofessionnels.
  • Doter les réseaux de franchise ou assimilés d’instances collectives de représentation des salarié.e.s, les obliger à engager des négociations collectives pour améliorer les conditions de travail
  • Rendre obligatoire la renégociation des grilles de salaires des conventions collectives dès lors que le salaire minimum conventionnel est inférieur au SMIC

Sur l’emploi :

  • Reconnaître la présomption de salariat pour les travailleurs.euses des plateformes
  • Reprendre la dynamique de baisse du temps de travail par la mise en place d’un Compte personnel de temps indemnisé utilisable tout au long de la vie active.
  • Création d’un « revenu citoyen » à 920 euros, qui ne laissera personne sous le seuil de pauvreté accessible dés 18 ans

Source : « L’écologie pour redonner du sens au travail »

Valérie Pécresse

Sur le Travail :

  • Augmenter de 10% les salaires nets jusqu’à 2,2 SMIC, hors inflation, à durée de travail égal.
  • Pérenniser la prime d’activité.
  • Contraindre les entreprises cotées à avoir 10% de leur capital détenu par leurs salariés d’ici la fin du quinquennat & encourager les autres entreprises à faire de même.
  • Maintenir l’intéressement.
  • Instaurer la participation obligatoire pour toutes les entreprises de plus de 10 salariés.
  • Suppression des 35 heures et retour du 39 heures sauf dispositions contraires de l’accord de branche ou d’entreprise.
  • Créer un revenu du « Jeune Actif » d’un montant de 670 euros. En contrepartie le jeune devra se former dans une formation qualifiante dans les seuls secteurs en tension.
  • Revaloriser les carrières des infirmières et sages-femmes.

Sur la formation professionnelle :

  • Confier aux régions la gestion de la formation professionnelle
  • Supprimer France Compétences pour laisser les entreprises privées certifier les formations.
  • Réduire les cotisations des entreprises qui formeront leurs salariés elles-mêmes.
  • Exonérer totalement de charges patronales les entreprises de -10 salariés qui embauchent un jeune en apprentissage.

Sur la protection sociale :

  • Réformer les retraites par une augmentation graduelle de l’âge de départ à la retraite jusqu’à 65 ans à horizon 2030.
  • Réformer l’assurance-chômage par la dégressivité des allocations après 6 mois pour les salariés ayant – 50 ans et rémunérés à +2 SMIC.
  • Garantir aux retraités qui ont travaillé toute leur vie, une pension minimum d’un SMIC net par mois d’ici à 2030.
  • Conserver les dispositifs de départ anticipés pour les carrières longues ou pénibles.
  • Revaloriser les pensions des conjoints collaborateurs d’artisans, de commerçants et d’agriculteurs.
  • Augmenter de 39% les pensions de réversion des conjoints survivants lorsque leurs droits personnels à pension est absent.
  • Suppression des cotisations retraite en cas de cumul emploi-retraite.
  • Revalorisation des métiers de l’accompagnement spécialisé du handicap.

Sur l’emploi :

  • Libéraliser le marché du travail pour faciliter la poursuite ou reprise du travail pour les retraités.
  • Supprimer le Contrat d’Engagement.
  • Supprimer 200 000 postes de fonctionnaires dans les Fonctions administrantes de l’Etat et des collectivités territoriales sur 5 ans.
  • Créer 50 000 postes de fonctionnaires dans la sécurité, la santé, l’éducation.
  • Créer 25 000 postes de soignants supplémentaires dans l’hôpital public sur 5 ans.

Source : « Le courage de dire et la volonté de faire »

Marine Le Pen

Sur le Travail :       

  • Supprimer l’autorisation de séjour pour tout étranger n’ayant pas travaillé depuis un an en France.
  • Permettre aux entreprises une hausse des salaires de 10 % (jusqu’à 3 smic) en exonérant cette augmentation de cotisations patronales.
  • Verser un complément de salaire de 200 à 300€ pour les jeunes qui travaillent durant leurs études et valident leurs examens.

Sur l’Emploi :

  • Revaloriser et augmenter la durée des aides destinées aux proches aidants.
  • Assurer la priorité nationale d’accès au logement social et à l’emploi.
  • Conditionner les subventions à la création d’emplois au titre d’une politique d’aménagement du territoire.   

Sur la Formation professionnelle :

  • Créer un chèque-formation mensuel de 200 à 300€ pour les apprentis, les alternants et leurs employeurs.        

Sur la Protection sociale :

  • Réserver les aides sociales aux Français, et conditionner à 5 années de travail en France l’accès aux prestations de solidarité.
  • Réindexer les retraites sur l’inflation pour un pouvoir d’achat respectueux d’une vie de travail.
  • Revaloriser le minimum vieillesse à 1 000 € par mois et augmenter les petites retraites.
  • Refuser tout allongement de l’âge de départ à la retraite.
  • Permettre à ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans pendant 40 annuités de prendre leur retraite à 60 ans.

Source : « M la France« 

Fabien Roussel

Sur le Travail :

  • Abrogation des Loi El Khomri et des ordonnances Macron de 2017
  • Augmentation du Smic pour atteindre rapidement 1 500 euros net par mois (soit 1923 euros brut)
  • Augmentation des salaires de la fonction publique de 30%
  • Passer à la semaine de travail à 32 heures, sans diminution de salaires
  • Il sera mis un terme aux contrats précaires, afin d’en finir avec la surexploitation des jeunes et des femmes

Sur l’Emploi :

  • Suspension de tous les plans sociaux et les licenciements en cours et mise en place de moratoire sous l’autorité des préfets, les directions des entreprises, les représentants des salarié·e·s, les élu·e·s locaux et les établissements bancaires.
  • Création d’un nouveau service public unifié de l’emploi et de la formation professionnelle (fusion de Pôle emploi, Cap emploi et des Missions locales)
  • Création des « conventions de sécurisation individuelle » pour garantir un emploi ou une formation (avec maintien de rémunération) aux jeunes en sortie de parcours scolaire et aux salariés.
  • Les travailleurs et travailleuses des plateformes numériques et les auto-entrepreneur·euse·s obtiendront un statut et des droits sociaux (toutes les garanties inscrites dans le droit du travail et le droit de la Sécurité sociale)
  • Les aides non contrôlées comme le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) transformé en exonérations, les niches fiscales et le crédit-impôt-recherche (CIR), qui gonflent les profits, seront supprimées.
  • Des instances quadripartites seront mises en place, associant les services de l’État, les salarié·e·s, les élu·e·s, et les directions d’entreprises, avec droit de saisine des salarié·e·s et des citoyen·ne·s, pour contrôler et suivre les aides publiques aux entreprises
  • L’ensemble des aides publiques aux entreprises sera conditionné à l’embauche de jeunes en contrat à durée indéterminée (CDI) et à la formation professionnelle

Sur la formation professionnelle :

  • Déplafonner et augmenter le montant des abondements du CPF
  • Renforcer l’Agence pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) et les groupements d’établissements de l’Éducation nationale (Greta)
  • Une rémunération minimum au smic sera garantie aux alternant·e·s

Sur la Protection sociale :

  • Aucune pension de retraite ne pourra être inférieure à 1 200 euros net, et devra atteindre 75% du revenu net.
  • Rétablir la retraite à 60 ans, à taux plein
  • Rétablissement de la demi-part des veuves et des veufs
  • Prendre en charge des cotisations pour les périodes de non-travail (chômage, formation, études, congé parental, maladie, invalidité).
  • Ouvrir le RSA aux moins de 25 ans

Sur le dialogue social :

  • Des négociations tripartites (État, organisations patronales, organisations syndicales des salarié·e·s) seront organisées pour une hausse généralisée de la grille des salaires.
  • Le comité d’entreprise (CE) et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) seront rétablis dans leurs prérogatives, après la suppression du comité social et économique (CSE)
  • Rétablir la primauté de l’accord de branche sur l’accord d’entreprise
  • Mise en place de nouveaux droits décisionnels pour les salarié·e·s et leurs représentant·e·s (organisation du travail – dont le télétravail-, la gestion et les orientations stratégiques de l’entreprise.
  • Mise en place d’un droit de veto suspensif sur les projets de restructuration et les licenciements
  • Création d’un droit de préemption en cas de vente de l’entreprise, avec la possibilité, si les salarié·e·s le décident, de reprendre la maîtrise de leur outil de travail sous forme de coopérative.
  • Mise en place de conférences permanentes pour l’emploi, la formation, la transformation écologique des productions avec les syndicats, les associations, les élu·e·s locaux, régionaux, nationaux et européens, le patronat, les banques et institutions financières, l’administration publiques & l’État
  • La Sécurité sociale deviendra le bien de ses cotisant·e·s, par le biais de l’élection de leurs représentant·e·s

Source : « La France des jours heureux« 

Anne Hidalgo

Sur le Travail :

  • Augmenter les salaires via une revalorisation du SMIC de 15 % (ce qui correspond à 200 euros net de plus par mois)
  • Limiter à 1 à 20 l’écart maximal dans les entreprises entre la rémunération la plus basse et la plus haute. Les rémunérations qui dépassent cette limite ne seront plus déductibles de l’impôt sur les sociétés.
  • Assurer l’égalité réelle des salaires entre femmes et hommes en publiant la liste des entreprises qui persistent à laisser perdurer les discriminations salariales envers les femmes et en imposant des pénalités.
  • Inversion de la charge de la preuve sur les questions de discrimination en matière de salaires
  • Inciter à la réduction du temps de travail sans toucher à la durée légale du travail

Sur l’Emploi :

  • Mise en place d’un compte épargne temps universel pour consacrer du temps à des projets personnels (s’occuper d’un proche, se former, s’engager dans une association, etc.).
  • Donner aux travailleurs des plateformes les droits des salariés via la mise en place d’une présomption de salariat et l’inversion de la charge de la preuve.
  • Mise en place de la transparence des algorithmes avec un contrôles et des sanctions en cas de manquement à la sécurité et la santé des travailleurs.
  • Rendre obligatoire pour les plateformes la déclaration des travailleurs, y compris à celles non localisées sur notre sol.

Sur la formation professionnelle :

  • Faire des périodes de chômage un temps d’activité au service du projet professionnel, grâce à des bilans de compétence et à la formation tout au long de la vie.

Sur la Protection sociale :

  • Abrogation de la reforme de l’Assurance chômage
  • Généraliser l’expérimentation « territoire zéro chômeur de longue durée »
  • Mise en place d’une Assurance chômage universelle pour améliorer l’indemnisation des démissionnaires, des travailleurs indépendants et des salariés précaires et assurer la portabilité intégrale des droits.
  • Garantir le droit à profiter de sa retraite par le maintien de l’âge légal et la prise en compte réelle de la pénibilité en plafonnant l’âge légal de départ à 62 ans et en revalorisant les petites retraites (minimum vieillesse à 1 000€ et le minimum contributif à 1 200€)
  • Reformer la pénibilité en rétablissant les 4 critères de pénibilité supprimés par le président sortant (la manutention de charges lourdes, les postures pénibles, les vibrations mécaniques et l’exposition aux agents chimiques)

Sur le dialogue social :

  • Convoquer une conférence sur les salaires avec les organisations patronales et syndicales & engager des négociation dans les branches pour faire en sorte que l’augmentation des salaires favorise le plus grand nombre.
  • Engager une révision des grilles de qualification dans les conventions collectives
  • Favoriser au sein de chaque branche professionnelle, un meilleur partage de la valeur ajoutée au profit du travail par un bonus/malus de cotisations patronales lié à la part consacrée aux salaires
  • Allonger le congé paternité à 16 semaines, dont 6 obligatoires, en concertation avec les partenaires sociaux
  • Mise en place par la négociation d’un système d’œuvres sociales et culturelles mutualisées permettant à tous les salariés des petites et moyennes entreprises de bénéficier des avantages qui existent dans les grandes entreprises, grâce à l’action des comités d’entreprise.

source : Le programme« 

Jean‑Luc Mélenchon

Sur le Travail :

  • Hausse du SMIC à 1400 € net ;
  • Encadrement des salaires en instaurant un revenu maximum à hauteur de 430 000 euros par an et une limiter d’écart de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et le salaire le plus haut dans une entreprise
  • Punir sévèrement le non-respect de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes en augmentant les sanctions financières et pénales (amendes et refus d’attribution de marché publics)
  • Baisse du temps de travail : Application réelle des 35 h en majorant les heures supplémentaires (cotisations incluses à 25% pour les 4 premières et 50% au-delà) et passer aux 32 heures dans les métiers pénibles ou de nuit et favoriser leur généralisation par la négociation collective
  • Abroger les ordonnances Pénicaud et la Loi El Khomri et rétablir le « principe de faveur » : un accord d’entreprise doit être plus favorable qu’un accord de branche, lui-même plus favorable que la Loi
  • Remettre en cause les autorisations de travail le dimanche
  • En finir avec la flexibilisation, l’annualisation contrainte, l’intensification et les horaires fractionnés
  • Instaurer un quota maximal de contrat précaires dans les entreprises : 10% pour les petites et moyennes entreprises (PME), 5% pour les grandes entreprises
  • Généraliser une sixième semaine de congés payés pour tous les salariés
  • Doubler les effectifs de l’inspection du travail
  • Renforcer la médecine du travail en l’intégrant au service public de santé, en restaurant la visite médicale obligatoires à l’embauche et périodiques
  • Rendre effectif le droit à la déconnexion et encadrer le télétravail
  • Interdiction des licenciements boursiers ou économiques pour les entreprises qui versent des dividendes ou bénéficient des aides de l’Etat
  • Lutter contre le temps partiel contraint qui à 80% touche des femmes
  • Allonger la durée des congés parentaux et les rendre identiques pour les deux parents

Sur l’Emploi :

  • Créer des emplois utiles immédiatement pour faire face à l’urgence sociale
  • Créer une garantie d’emploi : tout chômeur de longue durée pourra se voir proposer d’être embauché au moins au SMIC (revalorisé) dans un secteur d’urgence
  • Généralisation du programme « Territoires zéro chômeur longue durée » (TZCLD)
  • Lancer des grands chantiers écologiques pour créer des emplois (dépollution des façades maritime, rénovation des réseaux d’eau et voies ferrées, projet énergétique innovant, capacités productives de bois, filière écoconstruction en matériaux biosourcés)
  • Requalifier les travailleurs des plateformes numériques (Uber…) et tous les salariés faussement considérés comme indépendants en contrat de travail salarié
  • Encadrer la sous traitance en garantissant par la loi la responsabilité des donneurs d’ordre vis-à-vis de leurs sous-traitants et en la limitant à un seul niveau
  • Créer un droit de préemption pour permettre aux salariés de reprendre leur entreprise sous la forme d’une coopérative
  • Lutte contre l’idéologie managériale et ses effets psychologiques et sanitaires.
  • Faire un plan national santé environnement (PNSE) un moyen d’éradiquer les maladies chroniques liées à la malbouffe et à l’exposition aux pollutions, notamment dans le cadre professionnel (pesticides, radioactivité, amiante, produit chimiques)
  • Limiter les LBO (rachat d’une entreprise par une société qui recourt à l’emprunt) aux seules procédures de reprise des entreprises par les salariés
  • Garantie autonomie : financement de l’autonomie des jeunes détachés du foyer parental pour un montant de 1063€ pour une personne seule
  • En finir avec le travail détaché
  • Développer l’économie sociale et solidaire et des coopératives (financement et accès aux marchés publics)
  • Assurer la continuité des droits personnels (à la formation, aux congés, à l’ancienneté…), hors du contrat de travail, et les transférer d’un contrat à l’autre (nouveau risque carrière de la sécurité sociale)
  • Développer les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) afin de lutter contre le statut d’autoentrepreneur et de développer des formes de travail en commun
  • Instaurer un « emploi spécifique jeune » d’une durée de 5 ans, dans le secteur non marchand et public, pour éliminer le chômage des jeunes
  • Augmenter les indemnité de stage et en finir via la branche professionnelle avec les CDD déguisés
  • Revalorisation des métiers pénibles et déconsidérés est soutenue, avec notamment l’exemple des AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap ;

Sur la formation professionnelle :

  • Garantir le maintien du revenu en cas de reconversion ou de formation
  • Donner à chaque salarié le droit à 36 heures de formation par an librement utilisable dans le domaine de son choix

Sur la Protection sociale :

  • Refuser la réforme Macron : indemniser les chômeurs en fonction de leurs derniers salaires grâce à une assurance calculée à partir du premier jour de travail
  • Élargir la médecine du travail aux chômeur avec visite obligatoire au-delà de 6 mois
  • Indemniser les chômeurs dès le premier jour de la fin de contrat
  • Supprimer l’obligation d’accepter une prétendue « offre raisonnable d’emploi »
  • Cesser la radiation des chômeurs à la première absence à une rendez-vous
  • Rétablir un régime d’assurance-chômage spécifique pour les intermittents de l’emploi et les intérimaires
  • Intégrer les périodes de stage et d’apprentissage dans la sécurité sociale professionnelle (ancienneté, congés, formation)
  • Rétablir la retraite à 60 ans après quarante années de cotisation
  • Interdire les parachutes dorés et les retraites chapeaux
  • Reconnaitre le burn-out comme maladie professionnelle
  • Porter à minima au niveau du SMIC (revalorisé) toutes le pensions pour une carrière complète, et le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté
  • Prendre en compte le revenu de solidarité active (RSA) pour valider des trimestres en vue de la retraite
  • Augmenter de 0,25 point par an durant le quinquennat le taux de cotisation vieillesse et soumettre à cotisation les revenus d’intéressement, de participation, d’épargne salariale, ainsi que des revenus financiers des entreprises
  • Indexer le montant des retraites sur les salaires
  • Inscrire tous les produits cancérogènes, dont les pesticides, pointés par le centre international de recherche sur le cancer dans les facteurs de maladie professionnelles
  • Faire du nombre d’accidents du travail un critère de sélections dans l’accès aux marchés publics

Sur le dialogue social :

  • Convoquer une conférence nationale sur le partage du temps de travail et l’impact du progrès technologique
  • Créer dans l’entreprise une commission de contrôle salarié sur l’égalité entre les femmes et les hommes
  • Rétablissement des CHSCT (comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), augmenter leurs moyens et rendre leurs avis contraignants
  • Augmenter la représentation des salariés dans les conseils d’administration
  • Accorder aux comités d’entreprise (comités sociaux et économiques) un droit de veto suspensif sur les plans de licenciements et de nouveaux droits de contrôle sur les finances de leur entreprise
  •  Donner plus de pouvoir aux salariés lors des procédures de redressement et de liquidation d’entreprise et instaurer le droit à un vote de défiance à l’égard des dirigeants d’entreprise ou des projets stratégiques
  • Augmenter la représentation des salariés dans les instances de décision des grandes entreprises à au moins un tiers et inclure d’autres parties prenantes comme les associations environnementales ou de consommateurs
  • Imposer la parité entre les femmes et les hommes dans les institutions économiques et syndicales

Source : « L’avenir en commun« 

Emmanuel Macron

Sur le Travail :

  • Mise en place d’une politique de testing systématique pour chaque entreprise de plus de 5.000 salariés pour lutter contre les discrimination au travail
  • Reformer le Code du travail pour donner de la visibilité aux employeurs et aux salariés
  • Tripler le plafond de la « prime Macron » (exonéré de cotisations et de contributions sociales et sans impôts)
  • Rendre obligatoire dans les entreprises qui versent des dividendes, les dispositifs de partage des profits (participations, intéressement, prime macron).

Sur l’emploi :

  • Création d’un compte épargne temps universel portable et monétisable, attaché à la personne (et non plus à l’entreprise) pour ne pas perdre ses droits en changeant d’entreprise
  • Modifier la rémunération des dirigeants d’entreprise en faisant dépendre obligatoirement la rémunération des dirigeants des grandes entreprises du respect des objectifs environnementaux et sociaux de l’entreprise.
  • Fusionner l’ensemble des acteurs du service public de l’emploi dans une seule instance régionale dénommée « France Travail »
  • Simplifier le cumul emploi-retraite et permettre de continuer à gagner des droits en travaillant
  • Lutter contre le chômage des seniors (en s’appuyant sur le dialogue social dans les branches et dans les entreprises), pour repenser les carrières longues et faire évoluer les dernières parties de carrière
  • Création d’un service d’appui de travailleurs seniors pour rémunérer les volontaires proches de la retraite ou à la retraite qui souhaitent faire profiter la société de leur expérience (aide aux devoirs, au montage de projet, transmission des savoir-faire…)

Sur la formation professionnelle :

  • Prolonger la réforme de la formation professionnelle en déréférençant les formations qui ne sont pas suffisamment qualifiantes ou qui ne permettent pas de déboucher sur des emplois durables
  • Former 1 million de personnes aux métiers d’avenir (intelligence artificielle, énergie, transition écologique…)
  • Mobiliser les services de l’État, les régions, les branches professionnelles, et les partenaires sociaux à l’échelle d’un territoire pour cartographier les métiers d’avenir et orienter nos systèmes de formation

Sur la Protection sociale :

  • Mise en place de la « solidarité à la source » pour réformer, simplifier et automatiser les minima sociaux.
  • Assortir le bénéfice du RSA d’une contrepartie de consacrer 15 à 20 heures par semaine pour une activité permettant d’aller vers l’insertion professionnelle
  • Réformer l’Assurance chômage pour mettre en place un système permettant d’adapter automatiquement les règles d’éligibilité et d’indemnisation en fonction de la conjoncture économique
  • Augmenter la pension minimale à taux plein à 1100 euros par mois
  • Augmenter de maniéré progressive de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans et en supprimant les principaux régimes spéciaux (EDF, RATP…) pour les nouveaux entrants
  • Réforme de la pénibilité via la juste prise en compte des cas d’incapacité, des carrières longues ou pénibles, sans recréer des régimes spéciaux.
  • Mise en place d’un régime de retraite universel plus simple, en concertation avec les partenaires sociaux, seulement pour les générations futures

Sur le dialogue social :

  • Simplifier et déconcentrer d’avantage le dialogue social

Source : Avec Vous

Jean Lassalle

Sur le Travail :

  • Revaloriser le SMIC à 1 400 euros net
  • Réaliser un audit du droit du travail pour simplifier les règles qui pèsent sur les épaules des employeurs et des salariés
  • Exonérer les TPE et PMI de charges sociales pour l’embauche des deux premiers salariés

Sur la formation professionnelle :

  • Valoriser l’alternance et les filières professionnelles en développant les aides à l’embauche d’apprentis, en développant les passerelles entre formation générale et formations « professionnalisantes » et en développant les stages en entreprises ainsi que les enseignements permettant de découvrir des matières concrètes et artisanales

Sur la protection sociale :

  • Maintenir la retraite par répartition et établir l’âge de la retraite en fonction des annuités de cotisation
  • Création du RSA jeune sur critères de revenus et/ou sous condition de formation

Sur le dialogue social :

  • Redonner vie au CESE en lui donnant un rôle d’incubateur, une caisse de résonance de l’opinion publique et des experts.
  • Reconnaître aux 17,8 millions de retraités la qualité et le statut de troisième partenaire social officiel en leur donnant à parité avec les deux autres partenaires (syndicats de salariés et organisations professionnelles d’employeurs) l’accès aux organismes paritaires et au CESE

Source : « Resistons !« 

Nicolas Dupont-Aignan

Sur le Travail :

  • Réduction des cotisations salariales pour augmenter les salaires de 8% pour tous les salariés jusqu’à 3 SMIC
  • Mettre fin à l’instabilité réglementaire et simplifier les réglementations juridiques existantes dans les 100 jours suivant l’élection
  • baisser le taux d’IS d’1% pour 2% d’actionnariat salarié dans une limite de 10 points de baisse d’IS et exonérer les sommes versées au titre de la participation du forfait social
  • Instaurer un label attractif pour les entreprises qui souhaitent faire participer leur personnel à un niveau significatif. Ce Label est celui de « Société à gestion partagée » qui ouvrira des droits dérogatoires au droit commun comme, par exemple, une couverture sociale pour les chefs d’entreprise qui l’adopteront, similaire au statut des directeurs de coopératives
  • Promouvoir une cogestion en réduisant l’impôt sur les sociétés pour toute entreprise qui attribuera un pourcentage des sièges aux salariés, avec voix délibérative, dans les instances de décision ou de contrôle (pourcentage à déterminer avec les partenaires sociaux)
  • Création d’un contrat de travail universel pour les jeunes et les chômeurs de longue durée. A l’opposé du revenu universel sans contrepartie, le contrat de travail universel proposera une activité d’intérêt général à mi-temps au service des collectivités contre une allocation de réinsertion
  • Exonérer de charges pendant 5 ans le recrutement en CDI d’un chômeur de longue durée – environ 1,2 million selon les chiffres de l’INSEE
  • Parvenir à l’égalité Femmes/Hommes au travail en cinq ans : Alléger les charges pour les entreprises respectant l’égalité salariale, puis instaurer progressivement un malus contre les mauvaises pratiques.

Sur l’emploi :

  • Réindexer les pensions de retraite et les salaires des fonctionnaires sur l’inflation
  • Abroger la directive dite « travailleurs détachés » qui légalise le travail lowcost et la concurrence déloyale des pays européens de l’est et du sud.
  • Nommer un dirigeant de PME au poste de ministre de l’Economie

Sur la formation professionnelle :

  • Mettre en valeur les entreprises qui font l’effort de former des apprentis et créer un label affichable par les PME formant un ou plusieurs apprentis. Ce label facilitera l’accès aux marchés publics.
  • Permettre d’adapter la durée et les horaires de travail des apprentis mineurs à l’horaire de travail de l’entreprise sur avis conforme du médecin du travail lors de la visite d’embauche : certaines entreprises se voient contraintes de renoncer à l’embauche d’un apprenti mineur en raison de l’impossibilité légale de faire coïncider les horaires théoriques et réels de travail.
  • Créer un organisme régional ad hoc, incluant les régions et les partenaires sociaux, très au fait du monde du travail et des besoins spécifiques des régions, qui assurera l’orientation des élèves.
  • Alléger les contraintes pour le chef d’entreprise : désigner, à la signature du contrat, un interlocuteur unique (issu de l’organisme régional évoqué ci-dessus) chargé d’accompagner le chef d’entreprise pour toutes questions relevant de la gestion des absences, du transport, du logement et de l’hébergement ou des problèmes d’ordre plus généraux tels qu’un comportement inapproprié.
  • Cibler les formations sur ceux qui en ont vraiment besoin (jeunes sortis du système scolaire et chômeurs de longue durée) et ainsi consacrer un budget plus important par personne formée.

Sur la protection sociale :

  • Imposer pour toute personne au RSA en état de travailler une journée de mission d’intérêt général par semaine pour la collectivité (région, municipalité…)

Source : « Le projet« 


Les programmes complets des « influenceurs »

Jacques Attali & Julie Martinez

Sur le Travail :

  • Accorder un droit provisoire de travail à tout étranger non encore régularisé.

Sur l’emploi :

  • Créer   un   revenu   unique    d’insertion    qui    remplace les minima sociaux (dont le RSA) pour faire passer les revenus d’une personne pauvre au seuil de 1 000 € par mois minimum. Conditionner ce revenu unique d’insertion à un Devoir d’Insertion pour les personnes en capacité d’exercer un emploi et l’ouvrir à tous les 18‑25 ans, boursiers ou non.
  • Remplacer les dépenses d’assistance passives en dépenses actives, à savoir des salaires en échange d’un travail utile dans un secteur de l’économie de la vie.
  • Généraliser la méthode « zéro chômeur longue durée » sur tout le territoire français.
  • Mise en place d’un Code de l’activité professionnelle, donnant un socle de droits à l’ensemble des actifs,
  • Création d’un compte unique citoyen permettant d’attacher les droits à la personne et non au statut, ce compte devra aussi permettre de repenser la gestion du temps (compte épargne temps universel)
  • Aider à la mobilité des travailleurs en faisant bénéficier les demandeurs d’emploi désireux de déménager des appartements du 1 % logement

Sur la formation professionnelle :

  • Créer 1 million de contrats d’apprentissage sur cinq ans dans les métiers de l’économie de la vie.
  • Développer une stratégie ambitieuse de formation tout au long de la vie à l’université.
  • Faciliter les reconversions professionnelles par l’instauration d’un disposition d’« assurance compétence ».

Sur la protection sociale :

  • Entamer un processus de consultation par voie référendaire sur la base de scénarios élaborés par le Conseil d’orientation des retraites afin de prendre des mesures dès 2023 & Atteindre l’équilibre financier en 2030.

Sur le dialogue social :

  • Lancer avec les partenaires sociaux un « Grenelle des bas salaires » visant à augmenter sensiblement les minima salariaux des branches professionnelles indispensables à l’économie de la vie.
  • Ouvrir plus largement le bénéfice du dialogue social à l’ensemble des actifs.
  • Organiser une élection unique par tous les actifs, le même jour, de leurs représentants pour un mandat de 3 ans pour nationaliser l’enjeu et donner de la visibilité à cette élection.
  • Revenir sur l’effet erga omnes des conventions et accords collectifs pour réserver aux adhérents des organisations signataires le bénéfice de ces accords.
  • Accompagner la restructuration des branches professionnelles d’une ouverture du bénéfice des stipulations conventionnelles à l’ensemble des actifs qui exercent une activité professionnelle dans le périmètre de la branche, quelle que soit la forme d’exercice de cette activité.

Source « Faire réussir la France« 

Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire

Sur le Travail :

  • Inciter, avec une perspective d’amélioration de la qualité de vie au travail, au développement du télétravail partiel et volontaire comme un mode d’organisation des entreprises et du travail.

Sur la formation professionnelle :

  • Mettre en place un plan massif de formation des salariés y compris des managers à la transition écologique des entreprises et à la numérisation des activités pour favoriser le travail à distance en mobilisation le Plan d’investissement dans les compétences (PIC) et France Compétences.
  • Développer les transitions professionnelles vers les métiers qui souffrent d’un déficit d’attractivité et qui ont prouvé leur efficacité pendant la crise : services aux personnes de la petite enfance à la personne âgées, santé, social et médico-social…
  • Adapter le système de formation professionnelle à la réalité des besoins de formation tant en matière de professionnalisation que de reconversion en modifiant les modalités de financement issus de la réforme de 2018.
  • Maintenir les aides à l’apprentissage et développer le financement de la PRO-A pour les formations longues et diplômantes nombreuses dans le secteur de l’ESS.
  • Revoir les modalités de financement et les dotations du plan de développement des compétences dans les entreprises de moins de 50 salariés sans obérer les fonds conventionnels pour les entreprises de 50 à 300 salariés
  • Renforcer les formations des managers et leur sensibilisation aux risques de santé dans le contexte des nouveaux modes de travail

Sur la protection sociale :

  • Aller au bout de la réforme des retraites par une réforme systémique afin d’assurer le financement du régime pour les générations futures.
  • Mettre en place un système universel de retraite, par répartition, permettant d’harmoniser les règles pour tous les régimes.
  • Prendre en considération la pénibilité des métiers dans le cadre des évolutions du paramétrage du régime si augmentation de la durée de cotisation et évolution des bornes d’âge à 64 ans.
  • Instaurer une « règle d’or » pluriannuelle garantissant l’équilibre financier du système.

Sur le dialogue social :

  • Faire vivre la démocratie dans l’entreprise en associant les salariés à la Gouvernance de toutes les entreprises en développant la présence de leurs représentants dans les conseils d’administration.
  • Informer et former les citoyens à la démocratie sociale pour développer le paritarisme dans les branches professionnelles et les entreprises et, dans ce cadre, l’appétence pour les mandats patronaux bénévoles. S’appuyer pour ce faire sur les fonds liés à la formation syndicale dans le cadre de l’AGFPN (association de gestion des fonds du paritarisme).
  • Redéfinir les critères de mesure de la représentativité patronale multiprofessionnelle en raison du rapprochement des branches professionnelles ainsi que la place des organisations patronales présentes à ce stade dans le paysage patronal.
  • Établir de nouveaux critères autres que le nombre de branches.
  • Maintenir la capacité à intervenir dans un champ d’activité multi sectoriel juridiquement défini par l’Etat et le ministère du travail : économie sociale et solidaire, agriculture, culture.
  • Assurer la présence des organisations multi professionnelles avec voix délibérative dans toutes les instances tripartites (État, partenaires sociaux) et dans l’ensemble des concertations
  • Faire entrer les organisations multiprofessionnelles dans les instances de l’AGFPN.
  • Assurer la présence d’un représentant des organisations multiprofessionnelles dans les négociations nationales des accords nationaux interprofessionnels (ANI).
  • Intégrer les organisations multiprofessionnelles aux décisions visant à renforcer la prévention en santé au travail en leur donnant une place dans les instances tripartites dédiées au plan national et territorial.
  • Favoriser et développer la place de l’UDES dans les instances de protection sociale relevant du code de la sécurité sociale au niveau national et dans les territoires (COR, HCAM, CNAV, CNAF, CNAMTS, CNSA, Conseil d’administration des ARS…) ainsi qu’à Pôle Emploi et à l’UNEDIC.

Sur l’emploi :

  • Créer un droit universel à la transition qui intègrerait les droits de formation et de protection sociale à travers un compte personnel de d’activité. Ce compte, abondé par l’employeur et segmenté en fonction des besoins des populations, pourrait être utilisable dans le cadre d’une reconversion professionnelle ou d’une recherche d’emploi afin de favoriser l’employabilité des salariés à l’échelle européenne.
  • Pérenniser le dispositif « Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée » dans les territoires existants afin d’apporter une réponse concrète et sur le long terme aux personnes les plus éloignées de l’emploi.
  • Mettre en place une garantie d’emploi pour les personnes éloignées de l’emploi financée par l’Etat mais administrée au niveau local permettant de flécher les dépenses passives du chômage de longue durée notamment vers l’emploi dans l’économie non marchande, les secteurs du « care » et l’économie verte. Les collectivités locales seraient ainsi aidées pour développer de nouveaux emplois correspondant aux besoins des citoyens et les demandeurs d’emplois bénéficieraient d’une allocation d’embauche leur permettant de retrouver le chemin du travail
  • Réviser la réforme de l’assurance chômage qui, dans sa version actuelle, fragilise les personnes fragilisées par la crise et aggrave notamment par le bonus/malus la situation du secteur du tourisme social et familial et les personnels saisonniers, déjà fortement fragilisés par la crise sanitaire.
  • Instaurer un plan de développement de l’emploi des seniors
  • Un allègement des cotisations sociales à l’embauche d’un travailleur de plus de 55 ans, notamment dans la perspective d’une transmission intergénérationnelle et réciproque des savoirs.
  • Un abondement par l’État du compte personnel de formation (CPF) des seniors pour financer des formations aux nouvelles technologies.
  • La formalisation d’un plan de gestion des emplois et des compétences entre les OPCO et les entreprises afin de rendre possible le congé mobilité des seniors dans les petites et moyennes entreprises
  • Lever les obstacles au développement des groupements d’employeurs en prévoyant la possibilité de prise en charge, par l’AGS (régime de garantie des salaires), des créances salariales en cas de défaillance d’entreprises membres d’un groupement d’employeur, en simplifiant de façon définitive la comptabilisation des effectifs, en instituant, au sein de France Compétences, un guichet unique afin de simplifier la prise en charge des formations par les opérateurs de compétences (OPCO).
  • Lancer le quinquennat avec une grande loi sur la jeunesse pour :
  • Développer l’engagement des jeunes sur des missions d’intérêt général.
  • Lutter contre les inégalités d’accès à l’emploi en France
  • Former et accompagner les jeunes sur le marché du travail
  • Mettre en place un plan Marshall pour l’emploi des jeunes dans les quartiers prioritaires de la ville et les zones de revitalisation rurales en s’appuyant sur les associations et les PME de proximité. En prolongeant l’ensemble des aides à l’embauche et de soutien à la formation, telles que celles mises en place dans le plan « 1 jeune, 1 solution », notamment autour de l’apprentissage. Dans ce cadre, les doubler dans les QPV et les ZRR pour une durée de deux ans en échange de la mise en place de projets visant la relocalisation des emplois, l’impact social et environnemental et le développement des services de proximité.
  • Accompagner les structures employeuses dans le recrutement, la formation et le développement professionnel des jeunes.
  • Prévenir les inégalités d’accès à l’emploi pouvant être provoquées par le télétravail en :
  • Luttant contre l’isolement des salariés et en facilitant le lien avec la communauté de travail.
  • Formant les salariés et managers aux outils numériques et aux nouveaux modes d’organisation du travail engendrés par le télétravail (management et communication à distance, formation aux équipements mis à disposition des salariés au domicile etc.).
  • Accompagnant les personnes exerçant des métiers d’intervention non éligibles au télétravail dans la maitrise des outils numériques et les rendre accessibles à tous.
  • Mesurant les effets du télétravail sur l’emploi et le bien-être au travail.
  • Pérenniser le Contrat d’Engagement Jeune en direction des jeunes de moins de 26 ans sans emploi ni formation (parcours de formation, allocation et accompagnement par les missions locales) et ouvrir progressivement le RSA aux jeunes
  • Mettre en place un revenu universel permettant un socle de ressources minimum inférieur aux revenus du travail. Pour cela regrouper les aides sociales pour leur donner plus de visibilité et pour en optimiser le taux de recours.
  • Placer l’ESS au cœur de l’insertion des jeunes peu ou pas qualifiés dans la vie professionnelle :
  • Créer 2000 emplois FONJEP supplémentaires, et 10 000 contrats aidés dans le secteur du sport en préparation des JO de 2024
  • Promouvoir les métiers de l’ESS en déficit d’attractivité auprès des jeunes en recherche d’un premier emploi.
  • Consolider les 40 000 parcours emplois compétences dans le secteur associatif et les élargir aux jeunes diplômés dans les QPV et ZRR. Dans ce cadre, travailler sur le paramétrage et le ciblage du dispositif afin qu’il puisse mieux répondre aux besoins des employeurs.
  • Créer 50 000 VTE (volontariat territorial en entreprise) solidaires et verts pour les jeunes diplômés afin de développer des projets d’ingénierie (développement de produits/services, gestion de projet et ingénierie financière) dans les PME et associations de moins de 50 salariés en visant particulièrement les projets d’utilité sociale et de transitions numériques et environnementales en sortie de crise. Harmoniser par le haut les primes aux employeurs dans ce cadre.
  • Créer un droit universel à la transition qui intègrerait les droits de formation et de protection sociale à travers un compte personnel de d’activité. Ce compte, abondé par l’employeur et segmenté en fonction des besoins des populations, pourrait être utilisable dans le cadre d’une reconversion professionnelle ou d’une recherche d’emploi afin de favoriser l’employabilité des salariés à l’échelle européenne.
  • Pérenniser le dispositif « Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée » dans les territoires existants afin d’apporter une réponse concrète et sur le long terme aux personnes les plus éloignées de l’emploi.
  • Mettre en place une garantie d’emploi pour les personnes éloignées de l’emploi financée par l’Etat mais administrée au niveau local permettant de flécher les dépenses passives du chômage de longue durée notamment vers l’emploi dans l’économie non marchande, les secteurs du « care » et l’économie verte. Les collectivités locales seraient ainsi aidées pour développer de nouveaux emplois correspondant aux besoins des citoyens et les demandeurs d’emplois bénéficieraient d’une allocation d’embauche leur permettant de retrouver le chemin du travail
  • Réviser la réforme de l’assurance chômage qui, dans sa version actuelle, fragilise les personnes fragilisées par la crise et aggrave notamment par le bonus/malus la situation du secteur du tourisme social et familial et les personnels saisonniers, déjà fortement fragilisés par la crise sanitaire.
  • Instaurer un plan de développement de l’emploi des seniors
  • Un allègement des cotisations sociales à l’embauche d’un travailleur de plus de 55 ans, notamment dans la perspective d’une transmission intergénérationnelle et réciproque des savoirs.
  • Un abondement par l’État du compte personnel de formation (CPF) des seniors pour financer des formations aux nouvelles technologies.
  • La formalisation d’un plan de gestion des emplois et des compétences entre les OPCO et les entreprises afin de rendre possible le congé mobilité des seniors dans les petites et moyennes entreprises
  • Lever les obstacles au développement des groupements d’employeurs en prévoyant la possibilité de prise en charge, par l’AGS (régime de garantie des salaires), des créances salariales en cas de défaillance d’entreprises membres d’un groupement d’employeur, en simplifiant de façon définitive la comptabilisation des effectifs, en instituant, au sein de France Compétences, un guichet unique afin de simplifier la prise en charge des formations par les opérateurs de compétences (OPCO).
  • Lancer le quinquennat avec une grande loi sur la jeunesse pour :
  • Développer l’engagement des jeunes sur des missions d’intérêt général.
  • Lutter contre les inégalités d’accès à l’emploi en France
  • Former et accompagner les jeunes sur le marché du travail
  • Mettre en place un plan Marshall pour l’emploi des jeunes dans les quartiers prioritaires de la ville et les zones de revitalisation rurales en s’appuyant sur les associations et les PME de proximité. En prolongeant l’ensemble des aides à l’embauche et de soutien à la formation, telles que celles mises en place dans le plan « 1 jeune, 1 solution », notamment autour de l’apprentissage. Dans ce cadre, les doubler dans les QPV et les ZRR pour une durée de deux ans en échange de la mise en place de projets visant la relocalisation des emplois, l’impact social et environnemental et le développement des services de proximité.
  • Accompagner les structures employeuses dans le recrutement, la formation et le développement professionnel des jeunes.
  • Prévenir les inégalités d’accès à l’emploi pouvant être provoquées par le télétravail en :
  • Luttant contre l’isolement des salariés et en facilitant le lien avec la communauté de travail.
  • Formant les salariés et managers aux outils numériques et aux nouveaux modes d’organisation du travail engendrés par le télétravail (management et communication à distance, formation aux équipements mis à disposition des salariés au domicile etc.).
  • Accompagnant les personnes exerçant des métiers d’intervention non éligibles au télétravail dans la maitrise des outils numériques et les rendre accessibles à tous.
  • Mesurant les effets du télétravail sur l’emploi et le bien-être au travail.
  • Pérenniser le Contrat d’Engagement Jeune en direction des jeunes de moins de 26 ans sans emploi ni formation (parcours de formation, allocation et accompagnement par les missions locales) et ouvrir progressivement le RSA aux jeunes
  • Mettre en place un revenu universel permettant un socle de ressources minimum inférieur aux revenus du travail. Pour cela regrouper les aides sociales pour leur donner plus de visibilité et pour en optimiser le taux de recours.
  • Placer l’ESS au cœur de l’insertion des jeunes peu ou pas qualifiés dans la vie professionnelle :
  • Créer 2000 emplois FONJEP supplémentaires, et 10 000 contrats aidés dans le secteur du sport en préparation des JO de 2024
  • Promouvoir les métiers de l’ESS en déficit d’attractivité auprès des jeunes en recherche d’un premier emploi.
  • Consolider les 40 000 parcours emplois compétences dans le secteur associatif et les élargir aux jeunes diplômés dans les QPV et ZRR. Dans ce cadre, travailler sur le paramétrage et le ciblage du dispositif afin qu’il puisse mieux répondre aux besoins des employeurs.
  • Créer 50 000 VTE (volontariat territorial en entreprise) solidaires et verts pour les jeunes diplômés afin de développer des projets d’ingénierie (développement de produits/services, gestion de projet et ingénierie financière) dans les PME et associations de moins de 50 salariés en visant particulièrement les projets d’utilité sociale et de transitions numériques et environnementales en sortie de crise. Harmoniser par le haut les primes aux employeurs dans ce cadre.

Source :  » manifeste pour un nouveau pacte social « 

UIMM / La Fabrique de l’avenir

Sur la protection sociale :

  • Réformer l’organisation et le financement de la protection sociale pour tenir compte de l’universalisation de la couverture de nombreuses prestations.
  • Effectuer une partition entre un volet de solidarité géré par l’état et financé par l’impôt, et un volet assurantiel géré par les partenaires sociaux et/ou le privé et financé par les cotisations sociales.
  • Transférer ainsi à l’état la gestion et le financement des prestations familiales, du minimum vieillesse et des droits à pensions issus des droits familiaux, ainsi que des prestations d’assurance chômage relevant de la solidarité.
  • Créer un nouveau régime de la santé au travail confié aux partenaires sociaux qui regrouperait l’actuelle branche accidents du travail-maladies professionnelles de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), les services de prévention et de santé au travail interentreprises et l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS).Ce regroupement permettrait une approche systémique d’une politique fonctionnant aujourd’hui dans un cadre fortement morcelé, et dans lequel les financeurs ne sont pas les vrais décideurs.
  • Relever de 62 à 65 ans l’âge légal de départ à la retraite d’ici à 2035 (soit 3 mois supplémentaires par génération), et demander aux retraités (dont le revenu était en 2020 supérieur à 10 % à celui des actifs) un effort partagé en sous-indexant la revalorisation des pensions d’un point par rapport à la hausse des prix.
  • Pour être vraiment efficace, cette réforme doit intégrer une remise à plat de tous les dispositifs de départs anticipés, ainsi que des mesures pour favoriser l’emploi des seniors.

Sur la formation professionnelle :

  • Créer un dispositif d’incitation fiscale (du type « crédit d’impôt formation ») se substituant à la mutualisation des fonds de formation, qui bénéficierait aux entreprises engageant des dépenses (hors formations obligatoires) pour développer les compétences de leurs salariés.
  • Plafonner annuellement le financement du CPF, et le limiter aux seules formations permettant l’acquisition de compétences professionnelles utiles sur le marché du travail et répondant à des besoins d’entreprises.
  • Favoriser la mise en œuvre d’une clause de dédit-formation pour les salariés bénéficiant d’une formation longue et coûteuse.
  • Encourager le co-investissement du salarié et de l’entreprise sur des formations professionnalisantes.
  • Renforcer le paritarisme et la place des branches professionnelles dans la gouvernance de France compétences (conseil d’administration et commissions), ainsi que dans les instances de l’enseignement supérieur, notamment à la conception des référentiels des diplômes.
  • Fusionner le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation en un contrat d’alternance unique, éligible à tout public et sans limite d’âge et à toutes les certifications inscrites au RNCP (y compris les CQP), conditionné la mise en œuvre d’une vraie pédagogie de l’alternance. Sécuriser le financement de l’alternance par la contribution des entreprises, de l’état et des régions, par des mesures d’économies, ainsi qu’en rendant le solde de 13 % de la taxe d’apprentissage éligible aux CFA.

Sur l’emploi :

  • Faire en sorte que le travail paye plus que l’inactivité en confortant les mesures de la récente réforme de l’assurance-chômage qui incitent à la reprise rapide d’un travail par les demandeurs d’emploi,
  • Confier la coordination des acteurs publics de l’emploi (y compris Pôle emploi) aux régions, pour simplifier et rendre lisible l’offre de service aux demandeurs d’emploi et aux entreprises.
  • Faciliter, sécuriser et simplifier les transitions professionnelles à froid en ne retenant que deux dispositifs, tous les deux gérés par les Opco : Pro-A pour les reconversions internes   l’entreprise via l’obtention d’une certification professionnelle acquise après une formation en alternance, dont il faut assouplir les modalités d’accès ; et le congé de mobilité pour les reconversions externes à l’entreprise, en facilitant l’accès au dispositif, en particulier pour les PME, qui serait ouvert non seulement par accord d’entreprise, mais aussi par accord de branche étendu et élaboration par l’employeur d’un document unilatéral homologué par l’administration.

Source : « 15 propositions pour le prochain quinquennat« 

Les républicains

Sur le Travail :

  • Revaloriser de 300€ nets les rémunérations des infirmiers du secteur public
  • Augmenter de la rémunération nette des salariés et des travailleurs indépendants par la diminution de la CSG
  • Instaurer une donation de 15% à titre gratuit du capital des entreprises aux salariés
  • Allonger de 6 mois la protection contre le licenciement des femmes après la naissance et créer des sanctions dissuasives pour les entreprises qui pratiquent la placardisation ou licencient des femmes du fait de leur maternité.

Sur l’Emploi :

  • Créer des contrats de mission de service public
  • Créer un contrat jeune pris en charge totalement par l’Etat puis exonération totale de cotisations pendant 2 ans si embauche en CDI
  • Renforcer l’attractivité du cumul emploi-retraite en supprimant le plafond de 20 000 euros
  • Créer un « ticket-carburant » pour les salariés des zones rurales ou hors agglomération dans la limite de 100 euros par mois defiscalisé et exonéré de charges sociales
  • Supprimer les charges sociales sur la participation et l’intéressement
  • Créer 300 000 « Jobs pour la Nation » substituant provisoirement les emplois détruits par la crise de la Covid-19
  • Créer des unités de Pôle emploi dédiées au recrutement des travailleurs expérimentés
  • Création d’une « allocation sociale unique » plafonnée à 75% du SMIC (hors handicap et politique familiale) conditionnée à une mission d’intérêt général ou un projet professionnel combinant formation et activité d’insertion.

Sur le dialogue social :

  • Organiser un référendum d’entreprise sur le temps de travail

Sur la protection sociale :

  • Allonger l’âge de départ en retraite, rapprocher les retraites du privé et du public, supprimer les régimes spéciaux
  • Créer un plan d’épargne « dépendance »
  • Financer le congé des aidants familiaux par la solidarité nationale
  • Réformer les retraites en augmentant l’âge légal départ à 65 ans, la fin des régimes spéciaux, la revalorisation des retraites agricoles et des pensions de conjoints exploitants, garantie des pensions de réversion, validation d’un trimestre pour 10 ans de poste à responsabilité dans une association

Sur la formation professionnelle :

  • Exonérer de charges sociales pendant 6 mois les contrats d’apprentis ou de travailleurs de plus de 55 ans
  • Développer l’apprentissage par une exonération totale des charges patronales
  • Confier aux régions la gestion de la formation professionnelle
  • Renforcer l’alternance à l’Université

Sources : « La convention » (2020) & « Notre projet pour la France 2022 » (2021)

Engageons-nous / Les Engagé.e.s

Sur le Travail :

  • Imposer des sanctions radicales et immédiates contre l’emploi non déclaré : Nous proposons que ces sanctions engagent le patrimoine personnel des responsables d’emplois non déclarés et qu’elles s’accompagnent d’une interdiction d’exercer
  • Élargir le droit des Lanceurs d’alerte au domaine du travail pour sécuriser la collecte d’informations par l’inspection du travail : Les Lanceurs d’alerte doivent être également protégé dans le domaine du travail, pour garantir leurs droits et renforcer la collecte d’information par l’inspection du travail.

Sur la formation professionnelle :

  • Étendre le droit à la reconversion à deux fois au cours de la carrière
    Nous proposons d’offrir la possibilité pour les salariés qui le souhaitent de disposer d’un temps nécessaire pour se former en vue d’une reconversion professionnelle, et ce jusqu’à deux fois au cours de leur carrière. Les salariés pourraient ainsi bénéficier pendant cette période des allocations chômage et d’une formation professionnelle de reconversion financée par le compte personnel de formation.
  • Rendre obligatoire la formation « qualifiante » des salariés tous les trois ans car un grand nombre de salariés n’ont pas accès à la formation pendant leur carrière. Nous souhaitons donc que les entreprises aient l’obligation de former leurs employés au moins tous les trois ans. Ces formations doivent être qualifiantes et permettre une élévation dans la hiérarchie et une élévation sociale.

Sur le dialogue social :

  • Mieux associer les salariés aux décisions stratégiques en portant leur
    représentation à 50% dans les Conseils d’Administration des entreprises
    de plus de 250 salariés, avec parité.

Sur l’Emploi :

  • Soumettre les indemnités d’élus aux cotisations chômage et, dans la même logique, nous souhaitons pouvoir ouvrir des droits à l’assurance chômage aux élus à l’issue de leurs mandats électifs.
  • Créer un droit de l’activité professionnelle qui protège les travailleurs des plateformes numériques : Il s’agira d’un corpus juridique, à la frontière entre le droit du travail et le droit commercial, qui garantira à chaque individu le droit d’exercer une activité dans le respect d’un socle minimal de droits sociaux. Ces droits couvriront les salariés comme les indépendants : droit à des congés payés, droit de grève, etc.
  • Faire contribuer les plateformes numériques au financement de la sécurité sociale et instaurer un droit universel à la sécurité sociale : L’arrivée des plateformes numériques d’intermédiation sur le marché a engendré un flou juridique dans lequel celles-ci se sont engouffrées pour ne pas avoir à supporter le coût du travail et par conséquent les droits sociaux des travailleurs qu’elles « recrutent ». Les jurisprudences récentes tendent d’ailleurs à démontrer que les frontières entre cette forme de travail indépendant et le travail salarié, notamment du fait d’une forme certaine de subordination, sont très fragiles. Les « donneurs d’ordres » que sont en réalité les plateformes numériques doivent donc contribuer au financement du système de protection sociale. Beaucoup des travailleurs sur les plateformes numériques font un passage temporaire par ces formes d’activités, la plupart sont relativement jeunes et ignorent les subtilités de la protection sociale. Notre proposition va dans le sens d’un mécanisme de protection plus universel. Cela sera davantage garant de la réelle autonomie des indépendants, qui pourront dès lors changer de plateforme ou de statut sans craindre de perdre des droits
  • Instaurer un système de Bonus-Malus des entreprises pour les licenciements et le recours au travail intérimaire. À l’instar de ce qui existe déjà aux États-Unis, l’idée est d’instaurer un principe de Bonus-Malus sur les entreprises qui licencient : les coûts des licenciements sont en partie supportés par l’employeur, qui voit ses cotisations modulées selon son historique de licenciements. Les employeurs payeront donc des cotisations à l’État, calculées en fonction de leur historique de licenciement et du nombre de personnes licenciées qui décident de percevoir l’allocation chômage.

Source : « Le temps des possibles« 

Parti communiste français

Sur le Travail :

  • Mener une lutte effective, transversale, contre toutes les discriminations racistes au travail
  • Appliquer réellement l’égalité professionnelle et salariale en appliquant des sanctions renforcées en cas de manquement et en conditionnant le respect de ce principe à la distribution de l’argent public.
  • Accordé des taux de crédit réduit via pôle public bancaire et financier pour les investissements dans l’égalité professionnelle
  • Augmenter le smic de 20 % immédiatement et impulser une augmentation générale des salaires et des pensions.
  • Nouvelle étape de la réduction du temps de travail, pour arriver aux 32 heures
  • Maintenir le salaire à 100 % lorsque les salariés sont au chômage partiel ;

Sur l’Emploi :

  • Accorder une prime de 300 euros à toute personne vivant au-dessous du seuil de pauvreté
  • Investir dans les grandes entreprises et débloquer des crédits TPE PME via un fond d’urgence sanitaire et de sécurisation de 205 milliards afin d’assurer les emplois des salariés
  • Accordé des taux de crédit réduit via pôle public bancaire et financier pour les investissements dans les emplois durables
  • Financer via la suppression du CICE un fonds national de développement et de sécurisation de l’emploi, des investissements utiles et de la formation
  • Relocaliser les emplois
  • Aider à la création de 100 000 emplois d’utilité citoyenne.

Sur la Formation professionnelle :

  • Investir dans les grandes entreprises via un fond d’urgence sanitaire et de sécurisation de 205 milliards afin d’assurer la formation des salariés
  • Accordé des taux de crédit réduit via pôle public bancaire et financier pour les investissements dans la formation

Sur la protection sociale :

  • Supprimer définitivement la réforme de l’assurance chômage.
  • Revaloriser les pensions de retraite avec un niveau minimum au smic pour toute carrière complète. La demi-part des veuves et des veufs doit être rétablie
  • Revaloriser immédiatement les minimas sociaux
  • Ouvrir le RSA aux moins de 25 ans
  • Financer à taux négatif le déficit, dû au chômage partiel, des organismes de Sécurité Sociale et de l’Unedic via un fond d’urgence sanitaire et de sécurisation à hauteur de 40 à 50 milliards
  • Rembourser à 100 % les soins par la Sécurité sociale.
  • Accès universel aux allocation familiales sans conditions de revenu
  • Chacune et chacun doit pouvoir partir à 60 ans, avec une pension à taux plein
  • Supprimer progressivement la CSG au profit de cotisations sociales patronales
  • Réforme des différentes cotisations sociales en les modulant à la hausse pour les entreprises délocalisant ou supprimant des emplois

Sur le Dialogue social :

  • Rétablir les CHSCT et leurs donner les moyens d’intervenir sur les choix des entreprises
  • Veiller à la mise en conformité sanitaire de tous les plans de reprise du travail à l’avis des CSE, en attendant le rétablissement des CHSCT.
  • Protéger et renforcer les droits des représentants du personnel, ainsi que la pleine capacité d’intervention des inspecteurs du travail.
  • Mettre en place des comités de suivi démocratiques de l’utilisation effective des mesures prises pour la protection de l’emploi. Ils devront associer salariés, élus locaux et parlementaires.
  • Reconnaître de nouveaux pouvoirs aux salariés et aux habitants sur les entreprises et les services publics. Cela passe par des droits d’intervention sur les décisions stratégiques.
  • Réunir un Grenelle de la sécurisation de l’emploi, de la formation, des revenus, et pour la transformation écologique et sociale du pays.
  • Conférence régionales et nationale de l’égalité professionnelle femmes-hommes démocratiquement constitué
  • Conférence régionales et nationale de la sécurisation de l’emploi démocratiquement constitué définissant des objectifs chiffrés de créations et de conversions d’emplois
  • Conférence régionales et nationale de la formation définissant des objectifs chiffrés de formation, de recherche et d’investissement

Source : « La France en commun« 

Pacte du pouvoir de vivre

Sur le Travail :

  • Encadrer les écarts entre les plus hautes et les plus basses rémunérations et plafonner les rémunérations des dirigeants d’entreprise
  • Lutter contre les contrats courts et le temps partiel subi en favorisant le développement de dispositifs de type « groupement d’employeurs »

Sur l’Emploi :

  • Mise en place une banque des temps pour mieux articuler les temps de vie pour toutes et tous sous la forme d’un compte épargne temps (CET) attaché à la personne tout au long de la vie.
  • Création d’un revenu minimum garanti, sous conditions de ressources, accessible aux jeunes dès 18 ans, tout en leur garantissant un accompagnement dans leur parcours.

Sur la protection sociale :

  • Revaloriser les minima sociaux et instaurer un revenu minimum garanti, qui permettra de combattre efficacement la pauvreté, et qui doit assurer, à terme, des ressources d’au moins 50% du niveau de vie médian.
  • Garantir l’accès et l’effectivité de nos droits en luttant contre le non-recours via l’automatisation des droits pour que nous puissions tous bénéficier des prestations qui nous reviennent.
  • Assurer une garantie d’emploi contre le chômage de longue durée, mise en œuvre dans les territoires grâce à une mobilisation massive de différents outils (renforcement important de l’insertion par l’activité économique, déploiement et pérennisation de Territoires zéro chômeur de longue durée, financement de nombreux contrats aidés dans le secteur non-marchand)

Sur le dialogue social :

  • Revaloriser les bas salaires dans les grilles de classification des branches, dans les entreprises et l’administration. A ce titre, le montant du SMIC n’est pas le seul curseur sur lequel il est possible d’agir pour la revalorisation des bas salaires : les branches et les entreprises ont un rôle central à jouer, d’autant plus important depuis les ordonnances Travail de 2017.

Source : « 90 propositions pour le pouvoir de vivre« 

La république en marche

Sur le Travail :

  • Généralisation de la participation et de l’intéressement à toutes les entreprises
  • Mettre en place deux nouvelles conventions citoyennes sur la lutte contre toutes les formes de discrimination et l’utilité sociale des métiers.
  • Mettre en place un Droit au temps en rassemblant leurs droits et congés existants dans un outil simple à utiliser, les Français pourront choisir plus librement les moments d’emploi tout au long de leur vie, et décider de se lancer à d’autres moments dans des projets personnels ou professionnels
  • Faciliter le versement d’actions gratuites aux salariés par une simplification administrative et des allègements fiscaux.
  • Indexer un tiers de la rémunération variable des dirigeants sur des objectifs environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance.
  • Étendre les obligations de représentation des femmes à toutes les instances de direction des entreprises

Sur l’Emploi :

  • Encourager le travail à distance (100% des ménages équipés en 2022, généralisation des tiers-lieux dans des bâtiments publics, enseignement numérique)
  • Soutien massif de l’emploi des jeunes, par des primes à l’embauche et par l’exonération des charges. Un effort particulier devra être fait pour les jeunes des quartiers prioritaires de la ville.
  • Prise d’engagements sociaux et environnementaux (ESG) ambitieux. Mettre en place une plateforme unique et publique sur la performance des entreprises, qu’elle soit environnementale, sociale, ou en matière d’égalité entre les femmes et les hommes.
  • Créer un droit opposable aux modes de garde par les collectivités, pour accueillir tous les enfants et permettre à plus de femmes de s’insérer sur le marché du travail.
  • Accélérer l’essor des CDD tremplins pour les salariés en situation de handicap qui permettent d’acquérir une expérience afin de faciliter la transition vers d’autres employeurs.
  • Créer un livret de la reconstruction (le “Livret R”) pour permettre à chaque Français d’investir dans l’avenir de nos PME et dans notre puissance économique.
  • Créer un accompagnement à la mobilité pour les français qui souhaitent vivre et travailler ailleurs en France.

Sur la Formation professionnelle :

  • Valorisation les « métiers essentiels » qui ont été en première ligne pendant la crise, dont la plupart sont fortement féminisés, en leur donnant par exemple un accès préférentiel à la formation professionnelle longue et rémunérées
  • Former les citoyens et afin de leur donner des outils d’une reprise plus responsable de la consommation après la crise, soucieuse du « fabriqué en France et en Europe » et de l’impact environnemental des produits. Former massivement aux métiers de la transition écologique et numérique selon le principe “1 euro de l’État en plus pour 1 euro dépensé dans la formation”.

Sur la protection sociale :

  • Élargir les critères d’accès à l’assurance chômage des indépendants créée en 2019 et revaloriser leurs droits de 800 à 1 000 euros par mois. Cette mesure sera une étape supplémentaire dans le chantier de la protection sociale universelle.
  • Allonger le congé parentalité pour le second parent de 11 jours à 1 mois.

Sur le Dialogue social :

  • Créer un cadre permettant aux travailleurs des plateformes de voir leurs intérêts représentés et leurs droits sociaux renforcés.
  • Renforcer les administrateurs salariés

Source : Reconstruire ensemble pour un nouvel élan républicain« 

Gaspard Koenig

Sur le Travail :

  • Élaborer des contrats-types équilibrés et intelligibles, dans tous les domaines de la vie usuelle : Pour éviter les abus, nous proposons que l’État et toutes les parties prenantes co-construisent des contrats types simples et équilibrés, auxquels chacun pourra aisément se référer. On peut imaginer une dizaine de contrats usuels : contrat de travail, bail d’habitation, bail commercial, contrat de prêt, contrat d’assurance, contrat de service, de fourniture, de travaux, de cession des données personnelles… Si le recours à ces contrats types ne sera pas obligatoire et pourra de toute façon être l’objet de dérogations, il est probable qu’ils soient massivement utilisés par les parties pour les contrats les plus usuels.
  • Dans la logique de notre projet Portalis, le code du travail devra être ramené à ses principes essentiels, sur le modèle de la synthèse proposée par Antoine Lyon-Caen et Robert Badinter. Cette révolution, effectuée à droit constant, permettra au salarié d’appréhender directement ses droits, sans recourir à l’intermédiation du juriste d’entreprise ou du syndicat. Il pourra ainsi s’en prévaloir plus facilement. Ce nouveau code sera complété par les conventions collectives, sans bouleverser la hiérarchie des normes.
  • La mise en œuvre de ces droits est confiée aux acteurs de terrain, dirigeants et salariés, en incitant à un appel à la médiation pour résoudre les litiges. Le rôle du juge se limite au jugement de l’erreur manifeste d’appréciation (injustices flagrante, abus de position dominante, mauvaise foi…).

Sur l’Emploi :.

  • Mise en place d’un « socle citoyen » universel de 500 € pour chaque citoyen, distribué chaque mois à chaque résident fiscal adulte sans contrepartie ; de 200 € pour chaque enfant avant 14 ans, 250 € entre 14 et 18 ans

Source : « Simple »

A venir … peut-être

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez comparer les programmes sur d’autres thématiques (écologie, économie etc), nous pouvons vous recommander les comparateurs suivants :

Emploi, économie, écologie – LA REF PRÉSIDENTIELLE – Fev 2022
Des candidats et des jeunes – France Inter – fev 2022
Présidentielle : Le grand oral des candidats face aux élus locaux (15 mars 2022)
LCI – Présentielle 2022 : Les 8 candidats face aux Françaises – Intégrale en Replay

En Partenariat avec l’Archipel, le média de l’emploi sous toutes ses formes

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